Rien qu’à son nom, le thé blanc invite à la rêvasserie et on s’imagine aisément des montagnes aux neiges éternelles. En fait, le thé doit son nom à la légèreté de sa couleur laissant presque l’eau qui le baigne intacte en apparence. On l’infuse en Chine avec une eau pure chauffée de 30°C à 75°C grand maximum et on le laisse infuser 10 minutes. Sa saveur est douce avec une véritable sensation de réconfort.
Le thé blanc est récolté tôt, on prélève de jeunes feuilles et des bourgeons. Contrairement au thé vert ou au thé noir, les feuilles de thé blanc ne sont ni torréfiées, ni roulées. Elles sont flétries et séchées et leur oxydation demeure très légère. Tout cela contribue à conserver leurs vitamines et à leur conférer un goût plus doux que la majeure partie des autres thés. Ses propriétés particulièrement rafraîchissantes sont propices à la contemplation et à la méditation, particulièrement par temps chaud.
Si la Chine demeure à ce jour le premier pays producteur de thé blanc, d’autres pays s’y sont mis comme l’Inde, le Sri Lanka, le Népal, la Thaïlande et même l’île de la Réunion !
Enfin, sachez qu’il existe même un thé blanc composé uniquement de bourgeons, c’est le Bai Hao Yinzhen, un thé rare et coûteux produit dans la province du Fujian. Dépourvu de toute astringence, on le considère comme un thé aux grands pouvoirs guérisseurs en Chine.