La plante est facilement reconnaissable à sa grosse tige cannelée et creuse, ses grandes feuilles dont le pétiole embrasse la tige et bien entendu ses larges ombelles sphériques. Cette Apiacée porte le nom latin de Angelica archangelica. Un nom qui lui confère une double ration d’angéitude. C’est son odeur caractéristique, aromatique qui lui a valu cette dénomination, car on croyait que celle-ci était divine et chassait les démons, protégeait les enfants des mauvais sorts.
Ses vertus médicinales, cachées en ses racines, expliquent également pourquoi elle était tenue en bonne estime, car elles sont nombreuses. L’angélique officinale, vraie, aide en cas de lassitude, fatigue, surmenage… Elle calme les coliques et les spasmes, les maux de tête… Mais attention, si sa part d’ange est bien connue jusque dans les recettes de quelques apéritifs de nos tables festives, elle cache une toute petite part d’ombre aussi. La femme enceinte l’évitera ainsi que toute personne atteinte d’ulcères ou d’irritations des voies digestives. Et surtout, son suc, son jus est photosensibilisant, on évitera donc le soleil pendant quelques jours en cas d’éclaboussure… Pour les autres, que l’Angélique attise votre curiosité et contribue à votre bonne… santé !
